Procéder à la transmission d’une société par voie d’acquisition ou de vente, revient à transmettre l’actif et le passif de la société et ce, depuis sa création.
Se trouvent donc incorporés à cette opération, les biens meubles et immeubles, les marques, noms de domaines, le bail, les créances clients, les stocks, les capitaux propres, les litiges, les emprunts, les comptes courants, les dettes fournisseurs, fiscales et sociales, les salariés.
Figurent aussi bien que non encore révélés, les contentieux à venir (litiges clients, fournisseurs, salariés, ainsi qu’avec les administrations), les conséquences de contrôles fiscaux et sociaux, pouvant survenir suite à la vente, pendant les années non prescrites.
Afin de déterminer avec exactitude l’état de la société que l’on souhaite vendre ou acheter, il est fréquent de procéder à un audit d’acquisition ou de cession.
Par ce biais, il sera possible de déterminer les zones à risque en matière juridique, fiscale, comptable, sociale et même environnementale.
Une fois les risques identifiés aux termes de rapports d’audit, il sera possible pour le vendeur de tenter de remédier ou de minimiser les risques identifiés.
Pour l’acquéreur, ces audits constitueront une radiographie de la société cible, lui laissant apprécier s’il n’y a pas matière à négocier le prix de cession et/ou à se faire consentir une garantie d’actif et de passif renforcée, dans ces modalités.
De même, il conviendra d’examiner avec son conseil, les meilleures options juridiques et fiscales devant accompagner l’opération.