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Qu’il s’agisse d’une première installation ou non, la décision d’acheter un fonds de commerce est pour l’acquéreur un nouveau challenge, mais également une source légitime d’inquiétude.
En effet, plus encore que l’achat d’un bien immobilier, l’achat d’un fonds de commerce (Boulangerie, Charcuterie, Restaurant, etc.) entraine souvent :
A cela s’ajoute, la nécessité de rembourser le ou les prêts ayant financé l’achat, sur une durée qui est habituellement de 7 ans.
C’est pourquoi, dès avant de se lancer, il convient de se poser quelques questions simples
Suis-je assez professionnel dans mon métier, pour ne pas avoir à dépendre d’un salarié ?
Que l’on souhaite acheter le fonds de commerce d’un restaurant, d’un garage, d’une boulangerie, d’un salon de coiffure ou toute autre activité, il est indispensable de ne pas avoir à remettre le sort de l’activité à un salarié qui serait le seul professionnel.
En effet, qui n’a pas entendu l’histoire d’un restaurateur qui au moment du service du midi, alors que la salle était pleine, s’est vu demander une augmentation par son chef,
Ce dernier quittant immédiatement le service, ne l’obtenant pas.
De même, un boulanger dont le pâtissier avait tendance à saler plutôt que sucrer les gâteaux, afin d’être licencié.
Ces anecdotes pour réelles qu’elles soient, sont cependant souvent des cas isolés, puisque dans la majeure partie du temps, le personnel a également cœur à contribuer au succès de l’entreprise.
Néanmoins, elles doivent servir de mise en garde, car les échéances du crédit ne se paient pas toutes seules.
Ai-je réellement envie de me mettre à mon compte ?
Quitter le statut salarié pour se mettre à son compte, c’est en effet quitter une relative sécurité de l’emploi, une paie assurée et des heures de travail dont le nombre est connu.
A contrario, c’est également entamer une aventure qui est souvent payante à plus d’un titre :
Mon conjoint est-il prêt à s’investir également ?
Qu’il soit amené à travailler dans le fonds de commerce ou non, le rôle du conjoint du gérant est essentiel dans la vie d’un commerce.
Soit il sera au contact de la clientèle et sera donc un facteur important de la réussite du fonds de commerce, soit s’il ne participe pas directement, il lui sera souvent déléguer un certain nombre de tâches administratives ou comptables.
En outre, si la famille compte des enfants, il devra s’occuper, peut-être plus qu’avant, d’eux.
Le rôle du conjoint du gérant est donc extrêmement important et son implication au projet sans faille.
Suis-je bien entouré(e) pour mener à bien mon acquisition et ses suites ?
Bien que l’on soit professionnel dans son domaine, on ne maîtrise pas toujours les notions juridiques, comptables et financières attachées au bon fonctionnement d’une affaire.
C’est pourquoi, il est impératif de choisir, dès avant de se lancer dans l’acquisition de fonds de commerce, les Conseils d’Avocats qui pourront vous épauler :
Au moment d’effectuer ce choix, n’oubliez pas que vous avez besoin d’un professionnel.
La mission de l’avocat commence au moment de la rédaction du compromis de vente du fonds de commerce .
Généralement, le vendeur et l’acquéreur se sont déjà mis d’accord sur le prix de vente, mais de nombreuses mises au point sont encore nécessaires, notamment sur la reprise du stock du fonds de commerce , sur une éventuelle période de mise au courant de l’acquéreur, etc.
Cela est particulièrement vrai en matière de cession de commerce de bouche, du type, boucherie, charcuterie, boulangerie, épicerie, superette, de même que dans le cadre de la cession d’un restaurant, d’un hôtel ou de commerces tout aussi spécifique qu’un magasin de vente et de location de matériel médical ou qu’une parfumerie.
Il est également impératif de dresser dès la promesse, la liste du matériel, afin que l’acquéreur soit certain de retrouver la totalité du matériel, lors de la prise de possession. Souvent, les relations entre les parties sont excellentes lors de la promesse, il arrive souvent que les relations se dégradent ultérieurement.
C’est pourquoi, il est vivement conseillé que chaque partie ait son avocat, pour défendre ses intérêts, dans cette opération juridique de cession de fonds de commerce.
Trop souvent, un acquéreur enthousiasmé par l’acquisition prochaine d’une affaire, néglige certains éléments, et notamment les clauses du bail commercial .
Il est du devoir de l’avocat, d’attirer l’attention de son client, sur les clauses du bail commercial. Ainsi, si le bail commercial arrive à expiration dans moins d’une année, l’avocat conseillera à son client, de négocier d’ores et déjà un nouveau bail avec le bailleur, afin qu’il n’y ait pas d’incertitude quant au montant du loyer du bail renouvelé.
Ainsi, dès le compromis, l’avocat prévoira comme condition suspensive, l’obtention de l’accord du bailleur sur le renouvellement de bail, en précisant un montant de loyer maximum.
Dans chaque activité commerciale, il existe des ratios à respecter entre le montant annuel du loyer et le chiffre d’affaires. Cela est notamment vrai pour les boulangeries et les restaurants, activités pour lesquelles le banquier va être particulièrement attentif à ce ratio.
En effet, le nouvel acquéreur doit pouvoir exploiter sereinement, sans devoir gérer peu de temps après son acquisition, une procédure contentieuse pour voir fixer judiciairement le montant du loyer du bail renouvelé, suite à une demande de déplafonnement du loyer par le bailleur.
De même, depuis l’instauration du droit de préemption des communes, sur les ventes de fonds de commerce , de fonds artisanaux et baux commerciaux, par la Loi du 2 Août 2005 et le Décret n° 2007-1827 du 26 Décembre 2007, l’avocat fera diligence pour purger ce droit, dans l’hypothèse où la commune a délimité un périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat de proximité. A défaut, l’acte de cession pourrait encourir la nullité.
Les communes qui voient disparaître les commerces de proximité de leur centre-ville au profit de centres commerciaux situés en périphéries, tentent désormais de contrer ce mouvement en maintenant dans leur centre les commerces essentiels tels que : la boulangerie, la poissonnerie, la charcuterie, l’épicerie ou la supérette, le primeur.
De même, elles s’emploient à assurer une diversité de l’offre de restaurants, sachant que les restaurants traditionnels ont tendance à disparaître au profit de la restauration rapide.
Préalablement à la signature de l’acte définitif de cession de fonds de commerce, les diligences à accomplir sont nombreuses, afin que l’opération soit parfaitement sécurisée pour les clients.
Outre, les formalités générales applicables à toute cession de fonds de commerce, des formalités spéciales sont à accomplir pour la cession de certains fonds, tels que les débits de boissons et des fonds annexés à la gérance d’un débit de tabac .
Notre Cabinet d’avocat maîtrise parfaitement ces formalités d’acquisition de fonds de commerce, et notre expérience en la matière assurera la validité et la sécurité juridique de l’opération.
Fort d’une expérience de près de 20 ans, en matière de vente et d’achat de fonds de commerce, notre cabinet est un acteur reconnu sur Paris et la région parisienne, notamment en matière de transmission de boulangeries, de restaurants, de superettes et de tout commerce de détail ou de gros, à prépondérance alimentaire ou non.
L’article 1112-1 du Code civil qui s’applique à tout contrat, institue une obligation précontractuelle d’information à la charge du vendeur.
Bien que ces informations ne doivent pas obligatoirement être énoncées dans l’acte de cession, il est vivement conseillé de les insérer au contrat afin que le vendeur soit en mesure de démontrer qu’il a exécuté son obligation précontractuelle d’information.
A défaut, l’omission de ces informations, sur demande de l’acquéreur, pourra entrainer la nullité de l’acte de cession du fait du manquement du vendeur à son obligation d’information.
La rédaction de l’acte de cession de fonds de commerce se fera dans le respect des règles élémentaires de rigueur et de loyauté, et notamment le respect de l’obligation d’information préalable du vendeur.
A défaut, notre responsabilité professionnelle pourrait être engagée.
Après la signature de l’acte, nous assurons toutes les formalités légales subséquentes :