Selon les dispositions de l’article L.1233-3 du Code du Travail : Constitue un licenciement économique, le licenciement effectué par un employeur pour un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du salarié résultant d’une suppression ou transformation d’emploi ou d’une modification, refusée par le salarié, d’un élément essentiel du contrat de travail consécutives notamment à des difficultés économiques ou à des mutations technologiques.
Dans ce type de licenciement, l’employeur ne reproche rien au salarié. Il fonde sa décision sur des raisons économiques.
S’il ne répond pas aux critères sus indiqués, le licenciement économique prononcé est un licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Par ailleurs et même si le licenciement répond à cette définition légale, il doit, pour ne pas encourir la nullité, avoir été précédé d’une recherche préalable et active du reclassement du ou des salariés concernés.
En effet, le législateur entend que le licenciement pour motif économique soit l’ultime recours.
L’appréciation de la réalité des motifs du licenciement économique et des tentatives de reclassement du ou des salariés, préalablement à leur licenciement génère une fois encore un contentieux très important.
Ce d’autant plus, si la société a l’initiative du licenciement économique, est filiale d’un Groupe.
C’est pourquoi, quelque soit le type de licenciement initié, il convient d’être particulièrement vigilant au respect scrupuleux de la procédure de licenciement, ainsi qu’à la motivation des lettres qui seront adressées. En effet tout employé peut saisir le conseil des Prud’hommes pour contester le licenciement économique. Il est par conséquent important de s’adresser à un avocat en droit du travail dans notre cabinet de Gisors ou de Région parisienne.
Bon nombre de contentieux sont perdus par simples erreurs de procédure ou de rédaction des courriers, alors même que le motif du licenciement était justifié.
Même si les nouveaux textes sont parus, pour limiter l’incidence des erreurs de rédaction ou de motivation, il reste impératif de toujours bien rédiger les courriers de licenciement et de ce faire assister par un Avocat.
Il est dès lors nécessaire de confier la rédaction de la lettre de convocation à l’entretien préalable et de la lettre de licenciement à un avocat.